ÉCHANGES 397 – Février – Mars 2021
Plus que jamais les travailleurs doivent lutter !
Espérant échapper à un troisième confinement, le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures sanitaires contraignantes comme le couvre-feu à 18h et la fermeture des centres commerciaux de plus de 20 000 m², alors qu’il ferme les yeux sur les queues dans les supermarchés, les foules aux heures de pointe dans les transports.
Ce même gouvernement a assoupli les dérogations sur les territoires aux ouvertures des commerces le dimanche, continuant ainsi la casse de nos droits collectifs, se moquant de l’obligation de passer par la négociation d’un accord collectif ou d’un référendum préalable à toute ouverture dominicale.
Une requête en référé dans le Puy-de-Dôme donne raison à la CGT quant à l’illégalité de ces ouvertures, et la Fédération CGT Commerce et Services compte bien s’y référer pour empêcher toute infraction aux droits des salariés.
Le monde du travail a besoin de perspectives.
Notre projet de transformation sociale reposant notamment sur le nouveau statut du travail salarié, sur la sécurité sociale professionnelle et sur la réduction du temps de travail, a toute sa place. Nous avons besoin de rendre plus concrètes et percutantes nos propositions en repartant de la réalité des travailleurs : contrats de travail, salaires, reconnaissance des qualifications, formation tout au long de la vie, droits sociaux…
Nous devons aller plus largement au débat avec les salariés et continuer le processus de mobilisation pour conquérir ces nouveaux droits.
Le 8 mars, cette date annuelle internationale de mobilisation pour les droits des femmes a pris une dimension plus importante sur ses dernières années. Le travail important de la CGT y a contribué avec des appels unitaires allant au-delà du cadre syndical.
Ce 8 mars 2021 doit porter d’une manière encore plus forte que les années précédentes, les revendications des salariées qui ont été en première ligne quand il fallait assurer la continuité économique durant les périodes difficiles de la pandémie.
Cette journée concerne l’ensemble du monde du travail même si nous partons de revendications spécifiques. Toutes et tous sommes concernés par l’égalité des droits au et hors travail. Il faut s’en saisir pour donner de l’ampleur à nos enjeux et en faire une grande journée de grève et de manifestation.