La Fédération CGT Commerce et Services a 50 ans !
Née en avril 1973 à Issy-les-Moulineaux, la Fédération représente de nombreux syndiqués, répartis sur plusieurs branches et conventions collectives, encadrant les activités du commerce, des services, des hôtels cafés restaurants et du particulier employeur.
Hélène Mabille fût la première Secrétaire Générale de la Fédération (de 1973 à 1979) : une femme militante qui, durant 40 ans, a défendu les intérêts des salariés de nos professions. Depuis, 5 Secrétaires Généraux se sont succédés à la tête de la Fédération pour continuer le travail engagé.
Un mois après sa création, la Fédération CGT Commerce et Services comptait 1500 syndiqués et 3000 deux mois plus tard.
D’années en années, la Fédération grandit et prend toute sa place dans les luttes.
Les initiatives contre le travail du dimanche se développent, les batailles s’intensifient autour de la réduction du temps de travail. Les 35 heures apparaissent comme une nécessité.
Durant les années 90, les salariés du commerce occuperont le terrain pour gagner des avancées sociales, ainsi, par exemple, à la Camif 82 salariés en CDD obtiendront un CDI, chez Mayday Sécurité (après 20 jours de grève) les salariés gagneront des embauches, une prime de 200 francs, le passage des CDD en CDI.
Déjà en 1993, le temps de travail et les conditions de travail étaient une priorité de la CGT en général et de la Fédération en particulier. Ainsi les salariés de Casino ou de la FNAC manifestaient pour l’amélioration de leurs conditions de travail et contre la flexibilité.
De grandes actions sont menées et déjà dans les commerces et les services les mots précarité et polyvalence ont pris tout leur sens.
Aujourd’hui, forte de ses 45000 syndiqués, un des principaux objectifs de la Fédération CGT Commerce et Services est de continuer à faire de la syndicalisation afin de stopper la mise à mal des conquis sociaux et être à l’offensive et force de propositions pour contrer les attaques faites aux salariés de nos professions par le gouvernement et le patronat.
Nous nous devons d’être à la hauteur des attentes des salariés, attentes qui s’expriment notamment en plaçant la CGT en tête lors des élections professionnelles.
C’est encore une jeune Fédération, appelée à évoluer et qui continuera à écrire collectivement son histoire.