Emmanuel Macron, désavoué par les urnes, persiste dans une voie qui ignore les aspirations des travailleurs. Non content d’imposer une politique d’austérité rejetée par la majorité, il vient de nommer un premier ministre qui s’inscrit dans la continuité de sa politique sociale dévastatrice. Plutôt que de répondre à l’appel pour une justice sociale, il s’obstine dans une direction qui aggrave les inégalités et démantèle nos acquis, et ce, au mépris de la volonté populaire.
Le 1er octobre 2024 s’ouvriront les débats budgétaires à l’Assemblée nationale. C’est l’occasion pour les travailleurs, les jeunes, les retraités et les chômeurs de faire une démonstration de force en se mettant massivement en grève et en se mobilisant largement. Il est impératif de mettre un terme à une logique qui continue de sacrifier les travailleurs sur l’autel de l’austérité, tout en préservant les intérêts d’une minorité privilégiée.
Les salariés du commerce et des services ont jusqu’ici toujours été les premières victimes des politiques d’austérité. Entre les bas salaires, les conditions de travail difficiles, les licenciements à répétition, et une retraite tardive imposée, ces travailleurs ont exprimé clairement leur volonté de rupture avec les mesures régressives imposées par Macron.
Face à l’entêtement du président, au mépris affiché envers la classe laborieuse, et à l’influence du patronat qui veille jalousement sur ses intérêts, nous devons montrer notre détermination à voir un programme progressiste s’appliquer sans délai.
Nous exigeons :
- L’abrogation de la réforme des retraites.
- L’augmentation des salaires et des pensions, ainsi que l’égalité entre les femmes et les hommes.
- La sauvegarde des emplois.
- La fin des licenciements boursiers.
- Les 32 heures sans perte de salaire.
La Fédération CGT Commerce et Services appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs de ses secteurs à se mettre en grève le 1er octobre pour imposer nos revendications.