ÉCHANGES 438 – Décembre 2024
L’année 2024, une année de luttes !
Le gouvernement Barnier, et ceux qui l’ont précédé, est complice de ces milliers de suppressions d’emplois, et poursuit l’objectif premier d’imposer une austérité forte, au détriment de notre protection sociale, de nos services publics. Différentes mesures sont annoncées pour atteindre 40 milliards d’euros de rabotages !
Quoiqu’il en soit, ce n’est pas aux salariés de payer l’addition ! La précarité augmente, la destruction d’emplois s’accélère, alors que de nombreuses entreprises ont bénéficié d’aides publiques astronomiques, comme le CICE censé préserver l’emploi. A l’exemple de nombreuses enseignes de nos secteurs, telles que Carrefour, Leroy Merlin, Camaïeu, Célio, Conforama… Et, tout dernièrement Auchan avec la suppression de 2492 emplois et la fermeture de plusieurs magasins, pourtant gavé de 500 millions d’euros d’aides publiques.
Nous sommes déterminés à défendre nos emplois contre la destruction organisée de notre communauté de travail par le gouvernement et les grands groupes.
Stop à l’exploitation et à la détresse ! Ce nouveau modèle économique, s’appuyant notamment, sur la franchise ou la location gérance met en péril nos conquis sociaux et impacte sévèrement nos conditions de travail. Les salariés voient leurs droits disparaître au profit des intérêts financiers, compromettant ainsi leur sécurité et leur santé.
En effet, après plusieurs années marquées par des nouveaux records de profits des entreprises et de dividendes versés aux actionnaires, il faut interdire les licenciements boursiers et conditionner les aides publiques au maintien dans l’emploi. 175 milliards d’euros d’aides sont reversés chaque aux entreprises.
Il est temps d’en finir avec cette politique régressive, à l’encontre des travailleurs, des retraités et des privés d’emploi, il faut demander des comptes à ces entreprises et arrêter de financer des plans sociaux.
La Fédération reste force de proposition, à l’initiative d’un projet de loi pour anticiper, éviter les licenciements de masse et responsabiliser les entreprises.
Et s’attèlera à le défendre bec et ongles, car une très large majorité de la population attend des réformes de fond et qui plus est, refuse de payer la crise.
Toutes et tous ensemble, préparons les mobilisations pour défendre et gagner de nouveaux droits.
La CGT s’engage pleinement dans cette lutte. La campagne qu’elle mène depuis plusieurs mois prend tout son sens. Dans l’intervalle, passez de bonnes fêtes de fin d’année et rendez-vous en 2025 pour une nouvelle année de lutte.