Dérive mortelle dans un Carrefour au Brésil
Le groupe Carrefour semble se confondre avec les choix politiques des pays où il s’implante.
Le Brésil, pays du président Jair Bolsonaro, qui se démarque par sa politique discriminatoire envers les populations afro-brésiliennes, en est, malheureusement, l’un des exemples.
Le 19 novembre, veille du 20 novembre : jour de la conscience noire au Brésil, une date très importante pour la communauté afro-brésilienne, dans un Carrefour de Porte Alegre, un homme noir a été battu à mort par des agents de sécurité blancs, mis à disposition pour l’enseigne.
Ce n’est, malheureusement, pas la première tragédie dont peut s’offusquer, en apparence, le groupe Carrefour.
Le 14 août 2019, dans la ville de Recife, toujours au Brésil, l’employé d’un prestataire était décédé dans les rayons du magasin. De manière totalement éhontée, l’enseigne Carrefour avait décidé de maintenir le magasin ouvert tout en cachant le cadavre derrière des parasols.
Des plans de communication, condamnant les faits et promettant sanctions, ne suffisent pas pour effacer les crimes. Le groupe est responsable de ses politiques managériales en vigueur dans les pays. Il doit imposer, là où il est implanté, des chartes identiques de respect des humains quels que soient leur couleur, leur origine et cesser de surfer sur les vagues racistes qui inondent certains pays.
La Fédération CGT Commerce et Services combattra toujours les discriminations quelles qu’elles soient et où qu’elles soient et entend dénoncer les pratiques des multinationales qui se cachent derrière les délégations locales pour se dédouaner de leur entière responsabilité.
La Fédération apporte son soutien plein et entier au syndicat du commerce CTB, au Brésil, qui prend à coeur ce combat contre les discriminations raciales.
Contact presse
Amar LAGHA
Secrétaire général
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