L’accord sur le travail de nuit chez Monoprix encore annulé par le tribunal.

La CGT obtient une nouvelle fois gain de cause auprès du tribunal en faisant annuler un nouvel accord sur le travail de nuit signé en décembre 2019 chez Monoprix, quelques jours à peine après un premier jugement similaire.

L’acharnement de Monoprix à vouloir imposer le travail de nuit en invoquant la nécessité d’assurer la continuité des services d’utilité sociale et de l’activité économique de ses magasins, n’aura pas convaincu le tribunal. Et pour cause, comme l’a toujours dénoncé la CGT, l’ouverture au public jusqu’à 22h30 des magasins n’est pas du tout indispensable à l’activité économique de l’enseigne.

Le motif économique étant dès lors injustifié, il n’y a pas lieu de contraindre les salariés, sous couvert d’un pseudo volontariat en réalité biaisé par les pratiques de bas salaire dans l’entreprise, à sacrifier ce temps nocturne au nom d’une stratégie commerciale qui ne bénéficie qu’à l’enseigne et ses actionnaires.

Ce jugement annule donc l’accord relatif au travail de nuit du 11 décembre 2019 et fait interdiction à l’UES MONOPRIX, d’employer en application de cet accord, des salariés après 21 heures au sein des magasins qu’elles exploitent, situés hors ZTI (Zone Touristique Internationale), sous peine d’astreinte de 30.000 euros par infraction constatée.

La fédération du commerce et services se félicite de ce jugement qui conforte notre organisation dans son combat pour une société basée sur un réel équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et pour une réelle augmentation des salaires, seule moteur d’une croissance économique.

Elle poursuivra son combat afin que ce modèle économique, voulu par les grands groupes au détriment des travailleurs, ne s’impose jamais comme référence dans le monde du travail.

Contacts presse

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DSC Monoprix
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Secrétaire fédérale
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