Les projets destructeurs d’emplois de Carrefour se concrétisent
L’annonce de la fermeture du siège de Cora et la suppression de 340 postes n’est finalement pas une surprise tant notre organisation avait alerté sur la stratégie destructrice du groupe.
Le rachat du groupe Cora et Match au groupe belge Louis Delhaize début juillet ne présageait rien de bon pour les salariés repris, nous l’avions déjà dénoncé !
Cette obsession de gain de parts de marchés et de renforcement de sa position dans la grande distribution, Carrefour l’assume et peut compter sur le soutien de Bercy ! Les engagements du gouvernement quant au maintien des emplois ne sont, une fois de plus, que diversion pour faire avaler la pilule.
A l’instar de la vente par Sanofi de sa filiale chargée de la commercialisation du Doliprane au fonds d’investissement américain CD & R, les grands groupes capitalistiques jouent avec la vie des travailleurs en toute impunité sous couvert de restructuration et de réorganisation. Tout cela en touchant des millions d’euros d’aides publiques sans aucune conditionnalité.
Comment ce gouvernement peut-il accepter et cautionner ces hémorragies sociales tout en mettant sous perfusion de deniers publics ces grandes entreprises du CAC 40 ? Et jusqu’à quand ?
Carrefour, un des plus grands employeurs de France est en train de devenir l’un des plus grands fossoyeurs d’emplois. Réorganiser l’entreprise en se débarrassant des travailleurs est la stratégie « coûteuse » dont parle M. Bompard.
La Fédération CGT Commerce et Services exige que les aides publiques ne soient plus utilisées pour enrichir les actionnaires. L’emploi doit être une priorité et la fédération continuera à dénoncer ces pratiques capitalistiques et à agir pour que les finances de l’état soient exclusivement au service de ceux qui créent la richesse, à savoir les travailleurs !