Le gouvernement et le patronat n’ont de cesse de brandir la menace de la dette publique préfigurant une potentielle crise, invoquant un contexte économique difficile pour nous faire accepter l’inacceptable.
Tous les arguments sont bons pour justifier les destructions d’emploi dans tous les secteurs.
Dans le commerce et les services, ne pouvant s’adonner à la délocalisation, ils usent de
stratégies de rationalisation et d’optimisation des coûts pour goinfrer encore plus les
actionnaires, quitte à détruire délibérément les emplois.
L’impact très violent dans l’Industrie aura des répercussions : dans les bassins d’emplois environnants se trouvent au premier rang les emplois du commerce et des services.
Ce sont surtout les grands groupes, tous secteurs confondus, qui sont les plus grands
fossoyeurs d’emplois, alors même qu’ils empochent des aides publiques exponentielles et indécentes.
Ils augmentent leurs marges, leurs dividendes, et licencient grâce à nos impôts !
Cette arnaque sociale, ce modèle économique choisi et entretenu par la classe dominante n’apporte que désastre social et économique.
Des choix progressistes sont possibles et nous devons les imposer, et pour cela nous devons nous mobiliser massivement. La grève est notre arme ultime face à un patronat sourd, cupide et méprisant !
La Fédération CGT Commerce et Services appelle l’ensemble des travailleurs du commerce et des services à cesser le travail le 22 janvier 2025.
Le 22 janvier 2025, soyons nombreux à Bercy devant le Ministère de l’Economie et des Finances pour exiger l’arrêt des licenciements et exiger la justice sociale !