Réveillons la lutte pour un avenir meilleur !
La pause estivale n’a pas entamé notre détermination. Le niveau de syndicalisation, témoin de la prise de conscience des Français sur notre rôle primordial dans la lutte pour défendre nos droits et surtout en conquérir de nouveaux, est le plus important depuis de longues années.
Dès cet automne, la réforme de la retraite complémentaire AGIRC/ARRCO nous obligera à nous battre pour améliorer le niveau des pensions complémentaires qui représentent une grosse part du montant des pensions perçues pour certains. Puis viendra le chantier des négociations sur la pénibilité et l’usure professionnelle.
Dans ce contexte de rejet de la classe politique et de sa politique destructrice et liberticide nous devons catalyser la colère qui gronde, prendre en compte les aspirations des travailleurs et travailleuses à vivre un autre monde où les valeurs ne sont pas dictées par la finance, par le capitalisme et le patronat. Ce patronat, toujours à l’affût et initiateur de reculs sociaux, qui a comme seule ambition de priver les travailleurs et travailleuses des conquis, en nivelant par le bas les grilles de salaire, accentuant la paupérisation de la population.
Alors que la fraude et l’évasion fiscale prospèrent, sans réelle attention des pouvoirs publics, le gouvernement cible une fois de plus les arrêts maladie, les chômeurs et les immigrés avec la complicité décomplexée du patronat.
Pourtant, le même patronat fait appel au gouvernement pour simplifier les procédures d’accueil quand des tensions se font sentir dans certains secteurs d’emploi, et a inspiré des lois partisanes comme les ruptures conventionnelles collectives, les licenciements boursiers et d’autres encore, la liste est longue.
Des apprentis sorciers dans un chaudron bouillant qui risque à tout moment de conduire à des situations difficiles, des débordements que le gouvernement utilisera pour justifier de son action en répression.
La question des salaires demeure et devient vitale. Les produits deviennent de plus en plus chers, et se loger ou se nourrir devient très difficile.
Les travailleurs ne doivent pas rester les sacrifiés, alors amplifions le mouvement, catalysons la grogne pour que cette rentrée sociale soit un vecteur de renouveau social.
Rendez-vous le 23 octobre dans la rue, soyons nombreux et nombreuses !